Le 27 Mai

HISTORIQUE DE LA JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE

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1988

Au congrès départemental de l’ANACR de la Drôme, Jean Buisson, Président départemental, avance l’idée d’une «Journée de la Résistance» annuelle.

1989

Le comité de Coordination de la Résistance et de la Déportation», formé dans la Drôme avec les associations d’anciens Résistants et Déportés, organise pour la première fois une «Journée de la Résistance» le 27 mai. Elle sera renouvelée en 1990.

1991

Le Journal de la Résistance n°1007-1008 – avril-mai 1991 :

«Le comité de Coordination de la Résistance et de la Déportation formé dans la Drôme… a organisé le 27 mai et pour la troisième année, une journée ouverte certes aux Anciens Résistants qui ont le devoir de se regrouper dans la fraternité des combats d’hier, mais aussi, et très largement, à tous ceux qui, dans leur diversité, se retrouvent dans les valeurs et les combats que symbolise la Résistance». 

A son issue, était adopté le vœu suivant :

« Une journée inscrite officiellement au calendrier de la France devrait, par le rassemblement de toutes les générations, par des manifestations diverses, appropriées, marquer chaque année à la même date, dans tous les départements, la pérennité de l’esprit de la Résistance … 

« LE COMITE D’ORGANISATION DE LA RESISTANCE ET DE LA DEPORTATION DE LA DROME INVITE D’AUTRES DEPARTEMENTS A S’ENGAGER SUR CETTE VOIE. 

« Il demande solennellement à Monsieur le Président de la République de prendre bientôt la décision d’inscrire la journée de la Résistance nationale au calendrier de l’Histoire … ». 

1994

POUR UNE JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE 

«Des dates, des hommes, des faits de Résistance, sont fondamentalement commémorés pour entretenir la mémoire de l’Histoire. Mais le moment semble venu, dans le cadre des cinquantièmes anniversaires, d’aller au-delà des commémorations et de marquer par une «Journée Nationale» spécifique la mémoire de la Résistance, de 1940 à 1945, dans sa globalité. 

«Une «Journée Nationale» qui ne se substituerait aucunement aux autres célébrations, qu’il faut assurer toujours, et avec une grande ferveur. Elle n’aurait rien de superfétatoire ou de redondant. 

«La Résistance unie ne peut, dans l’Histoire longue, apparaître fragmentée, banalisée, dissimulée ou bloquée, au risque de l’oubli des générations futures. 

«La Résistance forme un tout, riche de son pluralisme et de sa diversité. Ce tout doit être reconnu et célébré comme tel, dans la continuité, par l’institution officielle d’une «Journée Nationale de la Résistance». Un jour qui ne serait pas férié mais surtout jour consacré à la jeunesse, à l’apport pour son avenir de ce que nous avons vécu.. A la reconnaissance effective, historique, de l’entité « Résistance». 

«Une date significative est à choisir. Elle pourrait être celle du 27 mai, jour anniversaire de la première réunion du Conseil National de la Résistance. Mais le choix de la date ne saurait être la condition de l’institution de la «Journée Nationale de la Résistance». 

«Le Congrès National, réuni symboliquement à Vichy en cette année du cinquantième anniversaire de la libération du sol national, demande au Bureau National d’intervenir dans les formes les mieux appropriées, auprès des plus hautes instances, pour obtenir enfin l’institution d’une «Journée Nationale de la Résistance» qui se renouvellerait année après année, dans la continuité du temps et serait inscrite au calendrier de l’Histoire. 

«Quel hommage, au-delà du geste ou du discours, à ceux qui, librement, ont donné dès 1940, leur jeunesse, leur vie, pour la Liberté, la dignité humaine, l’Honneur de la France.» 

 (Adopté à l’unanimité par le Congrès National de l’ANACR, tenu à Vichy du 21 au 23 octobre 1994). 

1996 

POUR UNE JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE

Voici une question écrite, posée par le député M. Maurice Janetti, et parue au «Journal Officiel » du 21 octobre 1996 : CÉRÉMONIES PUBLIQUES ET COMMÉMORATIONS JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE – CRÉATION – PERSPECTIVES) 

«M. Maurice Janetti appelle l’attention de M. le Ministre délégué aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre sur la proposition de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR) visant à ce que soit instituée une Journée nationale de la Résistance. Une telle initiative permettrait d’entretenir le souvenir de ceux qui ont engagé leur vie pour lutter contre la barbarie. Puisque aujourd’hui d’hui «la bête immonde » n’est pas morte, nous devons plus que jamais respecter notre devoir de mémoire, afin de préserver l’avenir des jeunes générations.

«Enfin l’ANACR propose que cette journée annuelle de commémoration ait lieu le 27 mai, date anniversaire de la première réunion du CNR. Un tel symbole ne peut que servir l’objectif poursuivi. Il lui demande donc d’accéder à la requête de l’ANACR en instituant au plus vite, et si possible le 27 mai, une Journée nationale de la Résistance ». 

Dans l’esprit de la résolution adoptée à ce sujet par le Congrès de Châteauroux de l’ANACR(octobre 1996), il convient que soient intensifiées les démarches auprès des élus et des Pouvoirs Publics, mais que sans attendre l’officialisation du 27 mai, soient organisées à cette date «des manifestations commémoratives, entretiens, conférences de presse, conférences dans les écoles», afin d’évoquer la Résistance : ses mobiles, son action, son rôle, ses idéaux. 

Le Journal de la Résistance n°1071-1072 – décembre 1996-janvier 1997.

27 MAI JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE

«Lors du congrès de Châteauroux, les délégués «unanimes, se prononçant contre le projet de Journée Unique du Souvenir», ont demandé «que le 27 mai, jour anniversaire, de la création du Conseil National de la Résistance, devienne Journée Nationale de la Résistance, non pas jour férié, mais surtout, en plus des cérémonies, journée où la Résistance sera évoquée dans tous les établissements scolaires : ses mobiles, son action, son rôle, ses idéaux » ; et ils ont appelé les comités départementaux à intervenir, en ce sens, auprès des Pouvoirs publics, afin que, sans attendre l’officialisation nationale du 27 mai, soient organisées «à cette date des manifestations commémoratives, entretiens, conférences de presse, conférences dans les écoles». 

«De leur côté, appuyant cette revendication, les «Amis de la Résistance» présents à Châteauroux ont demandé « aux groupes d’«Amis de la Résistance » de s’adresser sans exclusive au plus grand nombre de municipalités républicaines, de conseils généraux et régionaux pour qu’ils adoptent le 27 mai comme date commémorative non chômée ». 

Le Journal de la Résistance n°1073 – février 1997.

1998

JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE : L’IDEE PROGRESSE !

«Depuis longtemps l’institution d’une Journée Nationale de la Résistance nous semble une nécessité. Journée chômée ? Non, il y a le 8 mai – la Victoire. Soirée de cérémonies du souvenir ? Certainement, comme le 18 juin, là où les résistants toujours présents se retrouveront avec de plus jeunes attachés à la Résistance. Mais surtout, surtout, journée dédiée à la jeunesse, journée», a précisé le dernier Congrès National de l’A.N.A.CR., «où la Résistance sera évoquée dans tous les établissements scolaires : ses «mobiles, son action, son rôle, ses idéaux».

«Dans une proposition de loi, le sénateur Edouard Le Jeune, membre de l’ANACR, vient de justifier l’institution d’une telle journée par le fait qu’il importe de refouler ceux qui prétendent réécrire l’histoire, faisant de tous les Français des collaborateurs et de traîtres avérés des résistants méconnus ! »

Le Journal de la Résistance n°1084 – février 1998 - EDITORIAL

POUR UNE JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE, LE 27 MAI 

«A l’heureuse initiative du comité de la Drôme, nous aspirons à la création d’une «Journée Nationale de la Résistance», non fériée, fixée au 27 mai, date de la constitution en 1943 du Conseil National de la Résistance. Il nous est objecté que les cérémonies sont déjà trop nombreuses en mai. Or l’essentiel en notre esprit n’est pas une cérémonie. Personne ne saurait certes empêcher les Résistants d’en organiser une.

«Mais l’essentiel est que, ce jour-là, la Résistance soit évoquée dans tous les établissements scolaires, ce qui rejoint l’intention de Mme Royal. On nous propose de fusionner 27 mai et 18 juin. Non. Le 18 juin – qui d’ailleurs ne donne pas lieu à exposés dans les écoles – est une date impérissable, que nous participons à célébrer, mais le 27 mai fut le jour décisif où la Résistance organisa son unanimité autour de Jean Moulin, renforçant le Général de Gaulle devant les Alliés, ainsi que lui-même l’expliqua, et ouvrant le chemin à 1944. Des dizaines d’initiatives montrent chaque 27 mai combien les résistants aspirent toujours à servir la République. Qu’elle les entendent!»  

Congrès National de l’ANACR, (tenu à Chambéry les 23, 24 et 25 octobre 1998). 

1998-2000

Campagnes de démarchage des Comités de l’ANACR auprès des municipalités et conseillers généraux leur demandant de se prononcer en faveur de la Journée de la Résistance le 27 mai.

2001

«Depuis le début avril et courant mai, le Secrétariat national des «Amis de la Résistance (ANACR)» s’est adressé aux parlementaires pour solliciter leur appui à la demande formulée par les organisations de Résistants de voir inscrite parmi les commémorations nationales une «Journée Nationale de la Résistance», chaque année, le 27 mai. Ou le jour ouvré le plus proche si le 27 mai est un samedi ou un dimanche. Journée durant laquelle une information sur la Résistance, son combat et ses valeurs serait effectuée dans les établissements scolaires. 

«D’ores et déjà, nous publions ci-dessous une première liste d’une centaine de parlementaires approuvant notre démarche, de tous les groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat – parmi lesquels: Madame Anne-Marie Idrac, ancienne ministre, Messieurs Alain Juppé, ancien Premier ministre, Robert Badinter, François Léotard, Jacques Barrot, Philippe Douste-Blazy, Raymond Courrière, Xavier Deniau, Jacques Pelletier, anciens ministres, Claude Estier, président du groupe socialiste au Sénat, Robert Hue… 

Ainsi, Madame Anne-Marie Idrac écrit : «C’est bien volontiers que j’accompagne votre démarche, d’autant plus que mon père, André COLIN, fut membre du C.N.R. et que j’ai moi-même été élevée à la lumière des valeurs patriotiques, démocratiques et humanistes des Résistants». 

De son côté, Monsieur Alain Juppé déclare : «Notre pays a eu le courage de regarder en face les pages les plus sombres de son histoire, sans se cacher les fautes commises en son nom et les responsabilités collectives. La Journée Nationale de la Déportation, le 29 avril, symbolise notamment ce devoir de mémoire. Il est, selon moi, aussi important qu’il honore solennellement ceux qui, dans la Résistance intérieure ou la France libre, ont combattu la barbarie, et ceux qui en ont été les victimes. J’ajoute que cette journée serait l’occasion d’une action pédagogique indispensable, en direction notamment des plus jeunes. C’est pourquoi j’appuie sans réserve cette initiative». 

Monsieur Robert Hue, après avoir exprimé son appui à la demande d’instauration d’une Journée Nationale de la Résistance, poursuit : «je tiens à marquer mon profond attachement à l’hommage que vous rendez à toutes celles et ceux qui, au péril de leur vie, ont su défendre le juste idéal de paix, de justice et de liberté qu’ils partageaient face à la barbarie nazie. Par cet hommage, par notre travail commun de mémoire, ils peuvent être assurés que leur souvenir demeure présent parmi nous et que nous nous efforçons, dans la suite de leur combat, de poursuivre leurs actions, pour un monde de paix, de liberté, de tolérance et de justice, dans la voie de leur combat contre le nazisme et le fascisme». 

«J’appuie volontiers votre demande d’instauration d’une Journée Nationale de la Résistance, le 27 mai» déclare Monsieur Claude Estier» (…).

«Je comprends et je partage les motivations qui vous animent – écrit Monsieur Philippe Douste-Blazy – II est, en effet, essentiel de maintenir la mémoire de la Résistance. Ainsi, je vous indique qu’à Toulouse cette commémoration a lieu depuis deux ans, à l’initiative de l’ANACR.» 

«En qualité d’Ami de la Résistance – précise Monsieur Georges Colombier – j’appuie la demande d’instauration chaque année d’une Journée Nationale de la Résistance, le 27 mai ou le jour ouvré le plus proche». 

Outre ceux déjà cités, mentionnons notamment les députés Jacques DESSALANGRE (Groupe Radical, Citoyen, Vert – RCV), Aisne – André LAJOINIE (Parti communiste -COM), Allier – Alain MARLEIX (Rassemblement Pour la République – RPR, Cantal) – René DUTIN (COM), Dordogne - Mme Michèle RIVASI (app. Socialiste - SOC), Eric BESSON (SOC), Drôme – Alain CLARY (COM), Gard – François LlBERTI (COM), Hérault - Didier MIGAUD (SOC), Gilbert BlESSY (COM), Isère - Maurice LEROY (Union pour la démocratie française - UDF), Loir-et-Cher – Jérôme CAHUZAC (SOC), Lot-et-Garonne - Dominique PERBEN (RPR), Saône-et-Loire – M. Daniel PAUL (COM), Seine-Maritime – M. Maxime GREMETZ (COM), Somme…

Les sénateurs Raymond COURRIERE (SOC), Aude – M. Hubert FALCO (Républicain indépendant - RI), Var - Henri Weber (SOC), Seine-Maritime - Hélène Luc (COM), Val-de-Marne…

Le Journal de la Résistance n°1124 – 1125 mai-juin 2001

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Dans le numéro du Journal de la Résistance n°1128 – 1129 – septembre-octobre 2001

23 nouveaux députés – dont Rudy Salles (UDF), Alpes-Maritimes - Roger Franzoni (RCV), Corse - François Loncle (Soc), Eure – Noël Mamère ((RCV), Gironde - Louis Mermaz (SOC), Isère - Georges Hage (COM), Alain Bocquet (COM), Nord – Gilles de Robien (UDF), Somme - et 11 sénateurs, dont Alain Gouteyron (RPR), Haute-Loire - Guy Fischer (GCRC), Rhône.

2002

Dans le numéro du Journal de la Résistance n°1132– 1133 – janvier-février 2002 :

57 nouveaux députés, dont Christian Bergelin (RPR), Ain – Christian Estrosi (RPR), Alpes- Maritimes – François Hollande (SOC), Corrèze – Félix Leyzour (COM), Côtes-d’Armor – Hervé Morin (UDF), Eure – Jacques Pélissard (RPR), Jura _ François Rochebloine (UDF), Loire – Arnaud Montebourg (SOC), Saône-et-Loire – Christine Boutin (app. UDF), Yvelines – Thierry Mariani (RPR),Vaucluse, Jacqueline Fraysse (COM), Hauts-de-Seine – ainsi que 24 nouveaux sénateurs.

Dans ce numéro sont mentionnés les votes en faveur de la «Journée de la Résistance » des Conseils régionaux du Limousin et de Midi-Pyrénées, du Conseil général de Haute-Vienne, de plusieurs dizaines de municipalités de Corrèze, dizaines de municipalités de Lot-et-Garonne, de 32 municipalités de Haute-Vienne, de 7 de l’Oise, les prises de position en faveur du 27 mai de 15 conseillers généraux de Drôme, de 3 de l’Orne

Dans le numéro du Journal de la Résistance n°1134– 1135 – mars-avril 2002 :

7 nouveaux députés et 6 nouveaux sénateurs - dont Xavier Darcos (RPR), Dordogne – prennent position en faveur de la « Journée Nationale de la Résistance ».

Sont publiés les votes favorables du Conseil régional de Bourgogne et des Conseils généraux de Nièvre et Drôme, les prises de position dans le même sens des Présidents des Conseils régionaux de Basse-Normandie et de la région Centre, des Conseils généraux de Dordogne, de l’Oise et du Vaucluse.

2003

Le Journal de la Résistance n°1146 – 1147 – mars-avril 2003 publie les votes favorables du Conseil régional d’Aquitaine et des Conseils généraux de l’Allier, des Côtes-d’Armor, du Lot-et-Garonne et du Tarn-et-Garonne, ainsi que de 93 municipalités de l’Indre, de la quasi-totalité des communes du Gers, d’une trentaine des Côtes-d’Armor, de 15 du Vaucluse…, ainsi que les nouvelles prises de position de 5 députés et 7 sénateurs

2004

MOT D’ORDRE DU CONGRES DE GRENOBLE (5-6-7 novembre) DE l’ANACR: 

«DEUX DATES D’HONNEUR DE LA FRANCE : LE 18 JUIN ET LE 27 MAI»

«L’UFAC SOUTIENT LE SOUHAIT EXPRIMÉ PAR LES ASSOCIATIONS DE RÉSISTANCE QU’ELLE RASSEMBLE AFIN QUE SOIT INSTAURÉE A PARTIR DE CETTE ANNÉE 2005 UNE JOURNEE NATIONALE DE LA RÉSISTANCE, LE 27 MAI». (Assemblée générale des 6 et 7 octobre 2004).

2007

Publication dans le n° 1192-1193 de janvier-février 2007 du Journal de la Résistance d’un long article de Louis Cortot :

«UNE EXIGENCE DE L’HISTOIRE : LA JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE, LE 27 MAI», publié ultérieurement en «tiré à part».

2008

Publication dans le n° 1208-1209 de mai-juin 2008 du Journal de la Résistance d’un texte, initié par l’ANACR,

«POUR LE RESPECT DE TOUTES LES DATES DE MEMOIRE»

s’élevant contre toute idée de «journée unique du Souvenir » et signé par une trentaine d’Associations du monde Combattant.

2009

Edition par l’ANACR de la carte «27 mai», à envoyer au Président de la République, à faire signer par les députés, sénateurs, conseillers régionaux et généraux, maires…

 2010

Une première liste de signataires de la carte :

Députés : Alain Gouteyron (Haute-Loire), Jean-Louis Bianco (Alpes de Haute-Provence), Jean-Pierre Nicolas (Eure), Jean-Paul Lecoq (Seine-Maritime), Camille de Rocca-Serra (Corse du Sud, Président de l’Assemblée de Corse), Paul Giaccobi (Haute-Corse, Président du Conseil général), Pascal Deguilhem et Germinal Peiro (Dordogne), Allier : Jean Maillot (SOC), Allier - Marie-Lou Marcel (SOC), Aveyron - Martine Pinville (SOC) et Jean-Claude Viollet (SOC), Charente - Colette Langlade (SOC), Dordogne -François Brotte (SOC), Isère - Martine Carillon-Couvreur (Nièvre) - Alain Bocquet (GDR), Marc Dolez (GDR), Yves Durand et Françoise Hostalier (SOC), Nord - Albert Facon (SOC), Jean-Pierre Kucheida et Jacqueline Maquet (SOC), Pas-de-Calais, Jacqueline Irles (UMP), Bas-Rhin - Jean-Paul Lecoq (GDR), Daniel Paul (GDR), Seine-Maritime - Maxime Gremetz (GDR), Somme - Jean-Michel Ferrand (UMP) et Marie-Josée Roig (UMP),Vaucluse – Daniel Boisserie (SOC), Haute-Vienne - Jean Grelier (SOC), Deux-Sèvres – Pierre Gosnat (GDR), Val-de-Marne.

Sénateurs : Nicolas Alfonsi, Président du Conseil général de Corse du Sud, Bernard Cazeau, Président du Conseil général de Dordogne.

Le Journal de la Résistance  n°1228– 1229– Janvier-février 2010. 

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Dans les numéros suivants de 2010, plusieurs dizaines d’autres parlementaires - dont Michel Destot, Jean-Louis Bianco, Pascal Terrasse, Jean Glavany, députés, Bernard Piras, Jean-Michel Baylet, sénateurs – ainsi que les présidents des Conseils généraux de l’Ain, de l’Aisne, de l’Ardèche, l’Ile-et- Vilaine, de l’Indre, du Tarn-et-Garonne, de Seine-Maritime, de Haute-Saône, plus d’une centaine de Conseillers généraux et régionaux ; plusieurs centaines de municipalités manifestent leur appui à la Journée nationale de la Résistance en envoyant la carte la réclamant au Président de la République …

2011-2012

La signature des cartes s’est poursuivie : l’Assemblée de Corse à l’unanimité, les Conseils régionaux du Centre, de Bretagne, de Rhône-Alpes, de PACA…, d’autres Conseils généraux - tels ceux de l’Aisne et de l’Ille-et-Vilaine, d’autres parlementaires se sont prononcés pour la Journée Nationale de la Résistance.

2013

Le 17 janvier 2013, une délégation de l’ANACR, composée de Pierre Martin, Président, Jacques Weiller, vice-président et Jacques Varin, secrétaire général, est reçue par M. Kader Arif, ministre chargé des Anciens Combattants et lui renouvelle la demande de l’Association d’instauration d’une Journée Nationale de la Résistance. Le ministre dit connaître cette revendication de l’ANACR, déclare en partager les motivations et manifeste sa volonté de la faire aboutir. 

Le 5 mars 2013, représentée par Pierre Martin et Jacques Varin, l’ANACR, seule Association du monde Combattant à l’être, est auditionnée par une Commission sénatoriale ayant pour rapporteur Jean-Jacques Mirassou et chargée d’élaborer une proposition de loi instaurant la Journée Nationale de la Résistance. Ses suggestions quant au libellé du texte de la loi sont retenues par la Commission. 

Le 28 mars 2013, le Sénat, par 346 voix sur 348, adopte la proposition de loi n° 350 instaurant le 27 mai comme «Journée nationale de la Résistance». Le 9 juillet 2013, à 23h30, l’Assemblée Nationale, unanime, adopte dans les mêmes termes la proposition de Loi.

Le 19 juillet 2013, le Président de la République, François Hollande, promulgue la 

Loi n°2013-642 relative à l’instauration du 27 mai comme Journée Nationale de la Résistance



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